Irene Cecchini, « “La Marâtre nature” et la femme révoltée: visions subversives chez Marie Darrieussecq, Laura Pugno et Han Kang » (n° 1 | 2021)

Résumé
La présente con­tri­bu­tion pro­pose une analyse écopoé­tique des romans Tru­ismes de Marie Dar­rieussecq (1996), Sirene de Lau­ra Pug­no (2007) et La végé­tari­enne de Han Kang (2007). L’article souhaite con­tribuer au débat écol­it­téraire en posant l’accent d’une part sur la cod­i­fi­ca­tion d’une union entre la femme et la nature comme mes­sage poli­tique et social, et d’autre part sur la lit­térar­ité ain­si que sur les straté­gies nar­ra­tives des œuvres choisies. En prenant comme point de départ la divi­sion dual­is­tique de la société et la dom­i­na­tion d’une pen­sée mas­cu­line, nous chercherons à dévelop­per une théorie esthé­tique qui se focalise sur la représen­ta­tion de la nature et de la femme comme acte de révolte. Les procédés nar­rat­ifs de l’hybridation et de l’écriture extrême nous per­me­t­tent de déter­min­er l’engagement de ces écrivaines sans nég­liger la forme nar­ra­tive ; en nous pen­chant sur les images évo­quées nous exam­inerons la vio­lence ver­bale et visuelle qui car­ac­térise à la fois les pro­tag­o­nistes et la nature.  Les femmes et la nature, par­fois cru­elles et vin­dica­tives, sont forte­ment mar­quées par un car­ac­tère désta­bil­isant et insolite.
Citer
Irene Cec­chi­ni, La « “Marâtre nature” et la femme révoltée : visions sub­ver­sives chez Marie Dar­rieussecq, Lau­ra Pug­no et Han Kang » dans Pagaille, n°1, « Marâtre nature. Quand Gaïa con­tre-attaque », 2021, p. 37–47. Url : http://revue-pagaille.fr/2021–1‑cecchini/



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